Thursday, February 10, 2011

Test de Bioshock PS3 : She's crazy like a fool. Daddy, Big Daddy Cool !

Mon histoire avec Bioshock est des plus honteuses : j'avais été assez fasciné par les quelques trailers et impressions sur le jeu lors de sa sortie sur Xbox 360 que je n'ai pas et je l'ai acheté en décembre 2008 pour y jouer vraiment ce mois-ci, soit plus de 18 mois plus tard.
Pour ma défense, il y a évidemment toujours un autre jeu à faire car les FPS et moi, ça ne fait plus 1 depuis que j'ai arrêté counter-strike sur PC il y a longtemps.

Cependant, je m'y suis mis sérieusement, très sérieusement même puisque j'ai souhaité obtenir le trophée de Platine en 1 seul run, mais je reviendrai sur ce point spécifiquement au dernier paragraphe.

Je ne peux m'empêche de livrer mon ressenti de façon chronologique.
Tout d'abord, ce qui frappe d'emblée, c'est l'ambiance, le design très "années 30", limite art-déco. La technique n'est pas transcendante mais c'est esthétiquement cohérent et réussi. Et ce, tant pour les graphismes que pour la musique, classique et instaurant une ambiance parfois pesante, parfois étrange, au gré de l'histoire.

Et oui, car c'est pour ca que je l'ai acheté, c'est pour cette raison que je n'achète que peu de FPS, c'est pour l'histoire. Un FPS qui mêle combat, ambiance et une histoire qui donne envie de continuer, a l'instar de Half-Life à l'époque. Et, pour le coup, l'équipe de Bioshock a pondu ici un petit bijou. Que ce soit les personnages forts comme Ryan ou Fontaine, la ville de Rapture et tout le concept utopique sous-jacent ou les relations entre Big Daddies et Little Sisters, tout est fait pour immerger le joueur dans un univers fascinant. D'ailleurs, voir un Big Daddy seul, après qu'on se soit occupé de sa Little Sister, m'a fait penser aux colosses de Shadow of the Colossus : si imposant, si fort mais pourtant si seul et ne comprenant pas pourquoi il est maintenant dans cette situation. Ses cris s'apparentent alors à des lamentations (alors qu'il me semble que, techniquement, ce sont les mêmes sons qui sont utilisés).

Ce sont tous ces aspects là qui m'ont fait tenir malgré l'adversité et la difficulté du mode Survivor sans vita-chambers (toujours "à cause" du trophée de platine). Car oui, dans ces conditions, Bioshock est dur au début. Les 2 premiers niveaux, sans assistance, sans pouvoir, avec peu d'armes et de munitions, j'ai cru que j'allais abandonner. Heureusement, arrivent ensuite les évolutions, les améliorations et les Plasmides (et surtout Hypnotize Big Daddy, le Plasmide sauveur du joueur !). Ce type de système apporte une touche de tactique dans les choix à faire et c'est une bonne idée. Cela m'a rappelé celui de Dead Space (sorti plus tard que Bioshock mais que j'ai fait avant...). Et les puzzles pour "hacker" les machines sont aussi un petit "gimmick" qui ajoute une once de fraîcheur dans ce monde brutal.

En conclusion, Ken Levine et son équipe ont livré un jeu pour moi (thanks Ken, tell me when you reveive my check) : un FPS avec un background travaillé, une histoire intéressante et un gameplay loin d'être bourrin. Un jeu comme celui-ci transportera tous ceux qui sont prêts à écouter sa belle histoire sans toutefois qu'elle soit imposée grâce aux enregistrements à récolter.


Pour les chasseurs de trophées, quelques mots sur le platine de Bioshock. J'ai mis environ 30h pour l'obtenir en 1 seul run. Comme je le disais, les premiers niveaux sont dur mais n'hésitez pas à continuer le jeu dans le 2e niveau même si celui-ci vous dis que vous n'avez pas assez d'adam. Sauvegardez souvent, très souvent et cherchez partout, dans tous les recoins pour trouver tous les enregistrements et un max de munitions. N'hésitez pas à utiliser toutes les ruses possibles grâce à l'environnement ou aux plasmides car même les ennemis normaux peuvent être redoutables quand ils sont nombreux.
Bonne chance

No comments:

Post a Comment