Tuesday, May 3, 2011

Ma "carrière" de joueur : Amstrad

Êtes-vous plutôt PC ou consoles ?

Actuellement, je suis à 90% consoleux mais ça n'a pas toujours été le cas. Je pense que la principale raison de mon état du moment est financiéro-ras-le-bolesque : toujours upgrader son PC pour une éternelle et vaine course à l'armement a finalement eu raison de ma patience (alors que j'avais adoré bidouiller mon PC entre 1997 et 2003).

Amstrad CPC 6128 : la découverte d’un nouveau monde

Rétrospectivement, j'ai plutôt été attiré par les consoles, depuis ma NES en 1988 (j'avais 9 ans). Pourtant, techniquement, ma "carrière" de joueur a débuté lorsque mon père acheta un Amstrad CPC 6128 pour Noël 1985 (avec écran couleurs, 128kio de RAM et lecteur de disquettes 3 pouces, ATTENTION !!). Mais c'était son ordinateur (je jouais quand même à Space Shuttle, Canadair, les Ripoux, The Way of the Exploding Fist,... car faut pas abuser non plus !). L’Amstrad CPC 6128 est sorti dans le courant de l’année 85 aux Etats-Unis et vers la fin de la même année en France. Pour en savoir plus sur l’implantation du CPC en France et les relations avec son créateur, Alan Sugar, je vous conseille l’interview très intéressante de Marion Vannier, directrice d’Amstrad France.

Je revois encore mon père, assis devant son CPC à recopier les centaines de lignes de codes publiées à la fin des magazines afin d’avoir un jeu ou un logiciel gratuitement, tous les mois. Il a heureusement évolué au cours des années et est passé au stade de développeur amateur avec un jeu de poker ou un mini logiciel de comptabilité. Je n’ai jamais eu la patience de recopier des lignes (c’est plutôt quelque chose que l’on réserve aux punitions, non ?). Je me souviens surtout de la fragilité des disquettes 3 pouces qui se détérioraient régulièrement jusqu’à rendre les données illisibles. Les Ripoux a subi ce triste sort et je dus me résoudre à simplement ne plus y jouer. Mais je dois avouer qu’en général, c’était le bonheur. Pourtant, un pote avait bien un Commodore 64 à cassette et ça a beau être l’ordinateur 8bit le plus vendu au monde, la seule chose dont je me souvienne, c’est la lenteur des chargements sur ce support maudit. En plus, impossible d’écouter de la musique dessus, contrairement à certains jeux sur CD-ROM (petit troll pas méchant).

Un autre souvenir marquant pour moi a été la découverte d’ELITE de David Braben. Mes parents étaient invités chez des amis qui avaient eux aussi un garçon. Je me souviens vaguement de l’adresse, plus du tout de la tête ou du nom des résidents ni même si le garçon en question était dans la même école que moi. Par contre, je me souviens parfaitement du jeu. Un jeu d’exploration spatiale en 3D (fil de fer, certes mais tout de même) avec des milliers de planètes ! Je ne savais pas que c’était simplement des tableaux de nombre générés aléatoirement et je me demandais comment ils pouvaient mettre tant de données sur une ou deux petites disquettes. Vous imaginez l’horreur que ça a été quand mes parents ont commencé à montrer des signes de départ ! Je restai devant l’ordinateur jusqu’au dernier moment, priant pour qu’ils discutent un maximum de temps dans l’entrée et ils durent m’appeler plusieurs fois avant que je ne daignai lâcher la manette.


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