L’annonce de la 3ème génération de Playstation à l’E3 2005 et surtout au même salon l’année suivante a fait grand bruit, du moins au début. Après l’enthousiasme général, quelques phrases des dirigeants déplacées et une attitude hautaine, voire arrogante, calment les ardeurs de certains. Commercialement, c’est une attitude traditionnelle : le leader est fier et droit. De toute façon, « la Next Gen ne commencera pas tant que nous (Sony) ne l'avons pas décidé », n’est-ce pas ?
Pourtant, on ne peut nier que cette Playstation 3 est un concentré de technologies : disque dur, Wifi, USB, Ethernet de série, bien sûr mais aussi HDMI, Bluetooth et surtout le trio de tête : BluRay, Cell et RSX. Les choix de Sony sont un sacré pari car, en 2005-2006, il s’agit de technologies nouvelles et encore à peine sorties des fourneaux pour les 3 dernières. Les problèmes de fabrication du lecteur BluRay causeront le report de la PS3 en Europe et une première fournée de consoles moins grande que prévue. De plus, le développement du CELL avec IBM n’a pas été de tout repos. Ken Kutaragi, père de la puce sonore de la Super Nintendo et des Playstation, tenait mordicus à ses spécifications et il semblerait que, pendant ce temps-là, toutes les bonnes idées et les astuces partaient à l’étage du développement du processeur de la Xbox 360, également développé par IBM. Et surtout, pour le consommateur lambda, tout ceci a un prix, et un prix très élevé. Lors de son annonce à l’E3 2006, le prix de 600$/€ fait l’effet d’une bombe. Pourtant, en tenant compte de l’inflation, ce n’est pas une des consoles les plus chères. Elle est moins chère que la 3DO ou la Neo Geo à leurs sorties respectives et moins chères que beaucoup de consoles des années 1970 (Atari 2600, Intellivision ou Odyssey) comme le montre le graphique ci-dessous.
Pour ma part, j’étais au Japon lorsqu’elle est sortie en France. De toute façon, je n’étais pas intéressé plus que ça par cette console ou les consoles HD en général, finalement. Je m’étais déplacé pour la sortie de la Wii comme je l’ai expliqué dans la section idoine mais j’ai regardé avec un petit sourire en coin, depuis mon appartement de Wakôshi, la débâcle de la sortie de la machine chez vous (il faut avouer que Microsoft a été particulièrement "marketing" sur le coup en passant en péniche devant le stand Playstation et les 3 personnes qui ont acheté une PS3 au prix fort à Paris en mars 2007).
Cependant, plusieurs arguments eurent finalement raison de ma retenue. Tout d’abord, je suis aussi amateur de cinéma et j’avais déjà été bluffé par la qualité de la HD. J’avais été subjugué en 2004, chez un ami vivant au Japon, par les documentaires en 720p sur une TV Plasma de 42’’. Nous sommes maintenant en 2007 et cela n’a pas changé, au contraire. En outre, il se trouve qu’au Japon, la Xbox 360 ne fait pas bonne figure, c’est le moins qu’on puisse dire. Il n’y a donc, pour moi, pas grand choix au niveau des consoles en haute définition. C’est en avril 2007 que je me suis enfin décidé pour son achat. Cependant, même si elle est moins chère au pays du Soleil Levant, elle reste à 60 000 yens (360€). Heureusement, les japonais ont aussi à leur disposition des cartes de fidélité comme on en connaît à la Fnac. Habitué au gros pourcent de réduction qu’on peut cumuler sur la carte Fnac, c’est avec une stupeur non dissimulée que j’appris qu’à Yodobashi Camera, une chaîne de grands magasins, c’était plutôt 10 ou 15% ! À chaque fois qu’on achète un produit, la carte est créditée de 10% de son montant en bons d’achat. Comme j’avais déjà acheté plusieurs appareils photos et autres matériels Hi-Tech achetés avec cette carte, je pus récupérer une Playstation 3 60Go pour 250€ avec quelques jeux comme Virtua Tennis 3 et Shadow of the Colossus sur PS2 pour rattraper mon retard grâce à la rétrocompatibilité de cette PS3 avec la PS2. Cette rétrocompatibilité a visiblement beaucoup gêné le géant japonais. Toutes les PS3 sont compatibles avec les disques PS1 de leur région car l’émulation de cette dernière est maintenant aisée. Cependant, ce n’est pas le cas pour la PS2. Or, Sony a beaucoup communiqué sur la rétrocompatibilité entre la PS3 et la PS2. Seulement, techniquement, il fallait garder les 2 composants principaux de la PS2 dans sa petite sœur, l’Emotion Engine, le processeur central, et le Graphic Synthetizer qui fait office de puce graphique. Or, ces composants sont encore chers et Sony vend déjà sa PS3 à perte (des estimations ont fait d’un coût de revient de 900$ alors qu’elle était vendue 600). C’est ainsi que les PS3 60Go européennes ont tout de suite été amputées de l’Emotion Engine afin de réduire les coûts. Ça a été un coup dur pour beaucoup de joueurs, surtout les plus anciens. Une autre hypothèse sur la disparition de la rétrocompatibilité pourrait être la volonté de vendre à nouveau les jeux PS2 en remake HD (tels les God of War ou les trilogies Tomb Raider, Prince of Persia ou Sly Raccoon), mais il n'est pas si facile de prévoir que ce type de compilation allait si bien marcher au niveau des ventes.
Mais comme je le disais, c’est aussi grâce à l’attrait du BluRay et des films en 1080p que j’avais franchi le cap. Je dois reconnaître que je n’avais à ma disposition qu’une TV CRT normale et complètement en SD mais moi aussi, je faisais un pari sur l’avenir. Et, comme Rahan de Gameblog, l’histoire m’a donné raison puisque, au début de l’année 2008, tous les éditeurs de films abandonnèrent le HD-DVD pour se consacrer exclusivement au BluRay. La démocratisation du BluRay via la PS3 n’y est sans doute pas étrangère. Malheureusement, un an après mon retour en France, cette PS3 japonaise rendit l’âme via un violent YLOD. Contraint et forcé, j’achetai une PS3 Slim en septembre 2009 car Sony France n’acceptait pas de prendre en charge une PS3 étrangère même en payant la réparation. Mais même celle-ci donna des signes de faiblesse, 20 mois plus tard (et je vous passerai mes problèmes avec la garantie supplémentaire externe qui refuse de la prendre en charge car j’ai eu le malheur de leur dire que j’avais changé le HDD, manipulation pourtant entièrement prise en compte par Sony. Il faudra l'intervention du gérant du magasin où j'achetai la console, plus d'un mois d'attente et l'envoi de documents officiels SONY pour régler le problème). Les jeux PS3 ne sont pas zonés, le changement pour une console française n’a donc eu ici aucune incidence mais ça n’a pas été la même chose pour les BluRay et les jeux PS2 japonais que j’ai dû revendre.
Mais trêve d’atermoiements, la Playstation 3, c’est tout de même l’occasion pour moi de me mettre enfin à la « Next Gen » comme beaucoup ont appelé cette génération de consoles, même plusieurs années après l’arrivée de la Xbox 360.
Ma première vraie claque avec la PS3 a été Ratchet & Clank : Tools of Destruction. Je ne connaissais la série que de nom, que je considérais avant, avec Jak & Daxter et Sly Raccoon, comme des sous-clones de Super Mario 64. Je m’aperçus avec R&C que le gameplay était différent puisque plus proche d’un Metal Slug en 3D que d’un jeu de plates-formes. Mais c’est surtout les graphismes enchanteurs qui me plurent. Pour moi, on avait enfin l’équivalent d’un Toy Story en temps réel. Au niveau de la technique pure, c’était peut-être sûrement déjà le cas avant mais l’esthétique, le design, les couleurs, je ne sais pas pourquoi mais j’associe ces deux sagas. Mais je dis peut-être n'importe quoi. Ce n’est pas grave car j’ai mon Groovitron pour vous faire tous danser !
À un niveau plus réaliste, tout le monde sera d’accord pour élire la série Uncharted comme un jalon graphique. Tout comme d’autres jeux (je pense en particulier à Dead Space), l’équipe de Naughty Dog a réussi à compiler des influences diverses comme l’ambiance d’Indiana Jones, un gameplay faisant penser à Tomb Raider pour le mélange entre exploration et fusillades et Gears of Wars pour la vue et le système de couverture (même si on devrait plutôt parler de Kill.Switch). Et ils ont surtout réussi à transcender toutes ces influences pour sortir un jeu ultra efficace, au rythme presque parfait et à l’ambiance toujours juste, surtout dans le 2e volet. Ce n’est pas pour rien qu’il est en haut de mon classement des jeux PS3… en attendant le 3e.
Il y a cependant un jeu qui reste à part car il est parvenu à m’impliquer à tel point dans le destin du héros, Ethan Mars, que j’en ai surgi de mon canapé pour l’encourager. Ce jeu très controversé, c’est Heavy Rain. Il est vrai qu’il n’est pas exempt de défauts. Les personnages se meuvent comme si leur colonne vertébrale était faite de métal rouillé. Le gameplay à base de QTE évolués (n’en déplaise à M. Cage, ce sont des QTE) semble limité mais il permet une immersion du joueur, notamment avec la montée de la pente glissante où, en mode difficile, les manipulations contraignantes essayaient de nous faire ressentir le mal qu’avait Norman Jayden à la gravir. Certains ont trouvé l’introduction trop longue, je leur rétorquerai qu’elle m’a permis de bien m’habituer aux commandes et surtout de me lier aux héros et notamment aux enfants d’Ethan, ce qui a ensuite été primordial pour intensifier mon ressenti du jeu. Pour moi, David Cage et son équipe ont réussi ce pari de faire naître des émotions aux joueurs à travers un « simple » jeu vidéo, ce qui est finalement, à mes yeux, plus important que leur travail sur une histoire élastique, technique utilisée ici qui est une descendante directe des « Livres dont vous êtes le héro ».
Outre ces jeux exclusifs, j’aimerais aborder deux jeux multi-plateformes : Mirror’s Edge et Assassin’s Creed. Le premier a abordé le genre FPS avec un œil neuf et rafraîchissant, je remercie DICE pour ça car ce n’est pas aisé dans un titre AAA ou pouvant s’y apparenter. Ils ont pourtant osé. Ils ont osé faire un FPS dans lequel il est possible (voire recommander) de le terminer sans jamais dégainer son arme. Car, à part au début avec les Doom et autres Duke Nukem 3D, je n’ai jamais été fan des FPS uniquement bourrin comme Halo ou Call of Duty. J’ai acheté Resistance sans jamais atteindre le quart du jeu. J’ai fini Modern Warfare mais je me suis empressé de le revendre, n’essayant le jeu en ligne que quelques heures. Non, il me faut quelque chose en plus : de la réflexion comme dans un Portal, une histoire prenante comme dans Bioshock ou Half Life ou ici de l’originalité. L’originalité commence par le côté esthétique de Mirror’s Edge : décors immaculés sauf pour les éléments nécessaires au gameplay, sensation de vitesse bien rendue grâce aux effets sonores et visuels et à l’inertie de Faith. La jouabilité est toute en finesse, toute en course, gracile et racée, à l’image de son héroïne. Je vous conseille également la chanson-titre pour vous mettre dans l’ambiance. Quel dommage que le scénario fut aussi pauvre.
Avec Assassin’s Creed, la « Next Gen » montrait enfin de quoi elle était capable. Le jeu était très beau, notamment en ce qui concerne la modélisation des villes et grâce au champ de vision. Quand on se trouve au sommet d’une tour et qu’on regarde le terrain environnant, on est pris d’un certain vertige, pas seulement à cause de la hauteur, mais aussi parce que tout ce qu’on voit a été intégralement modélisé et qu’il est possible d’y aller à pied ou à cheval. Le scénario étrange et la répétitivité du jeu en ont agacé plus d’un mais ce ne fut pas mon cas grâce aux possibilités de planification des assassinats et à l’ambiance. Une dose de roleplay personnel est effectivement nécessaire. Mais ce qui me fait dire qu’on était enfin entré dans la nouvelle génération, ce sont les animations. J’ai senti pour la première fois que les développeurs avaient réussi à franchir un cap. En effet, jusqu’à présent, je trouvais que les graphismes étaient de plus en plus beaux, de plus en plus réalistes mais les animations ne suivaient pas. Or, plus les graphismes sont réalistes et plus les différences avec la réalité se font sentir. Le photoréalisme est asymptotique : plus on s’en rapproche et plus le travail nécessaire pour continuer à s’en rapprocher est dur et consommateur de ressources. C’était le cas des animations qui n’évoluaient pas aussi rapidement que les graphismes et cela se ressentait dans le feeling du jeu, manette en mains. Assassin’s Creed mais aussi Uncharted sont sortis tous les 2 en même temps, en novembre 2007 et ont permis de faire une belle avancée dans le domaine des animations. Enfin, l’écart s’amenuisait grâce à un travail sur l’animation d’Altaïr dans ses acrobaties et ses grimpettes ou sur celles de Nathan Drake, notamment dans les transitions entre les différentes phases d’animation.
C’est aussi avec la PS3 que j’ai découvert les jeux de musique. J’avais eu ma période « Mais c’est pas un peu fini, ce boucan !?? » sur PS2 et Wii avec les Dance Dance Revolution mais mon logement actuel ne me permet pas d’en jouir. Je me suis donc rabattu sur les Rock Band. En fait, j’avais déjà essayé Guitar Hero à sa sortie en 2006 chez Surcouf et il ne m’avait pas convaincu. Pourtant, en avril 2009 (merci la facture électronique) une promotion chez GAME concrétisa la montée de mon enthousiasme pour le genre. C’est ainsi que je me procurai Guitar Hero III et 2 guitares pour 45€. Au cours des 2 années qui suivirent, je me procurai aussi Rock Band 2 en août 2009, LEGO Rock Band en octobre 2010 et The Beatles : Rock Band en février 2011. Forcément, quand les 3 jeux reviennent en tout et pour tout à 50€, c’est difficile de résister ! C’est ainsi que je pus m’entraîner à ces jeux de musique…seul. Ça a été malheureusement le cas pendant un certain temps. Mais les expériences de jeu avec un Rock Band sont transcendées à plusieurs. J’étais déterminé à déflorer ma virginité dans ce domaine et c’est donc avec un enthousiasme à la limite du sans-gêne que je m’incrustai dans les soirées endiablées qu’organisent Lapin chez lui. Les parties à 4 avec tous les instruments et bien sûr la possibilité d’ajuster la difficulté au niveau de chacun font que le fun est total. Qui a dit que les jeux vidéo rendaient asociaux ??
D’autant plus qu’avec la PS3, le jeu à plusieurs en ligne est gratuit (du moins quand il fonctionne), ce qui permet de rassembler les joueurs, même si c’est de façon virtuelle, cette fois. Ce jeu en ligne se fait par l’intermédiaire du Playstation Network ou PSN. Ce service est disponible pour la PS3 et pour la PSP (et bientôt la NGP) et il permet bien d’autres choses encore comme l’accès au Home ou à la version PS3 de Folding@Home, la location de films, le téléchargement de démos et ce qui m’intéresse particulièrement ici, c’est l’achat de jeux. Il y a actuellement toutes sortes de jeux sur le PSN, à l’image du XBLA sur Xbox 360. On trouve des jeux PS3 complets aussi disponibles en version disque comme Burnout Paradise ou Tomb Raider Underworld, des jeux émulés d’anciennes consoles comme la PC Engine, la Neo Geo, la Dreamcast ou bien sûr la PS1, des jeux PSP (uniquement compatibles avec la portable de Sony) ou des jeux « minis » compatibles PSP et PS3.
Mais ceux qui m’intéressent le plus sont les jeux dématérialisés spécifiquement développés pour la PS3. Dans ce format ont été développés des jeux moins chers à produire et prenant plus de risques que pour un jeu qui serait sorti en disque, avec toutes les contraintes que cela entraîne. Libérés de ce poids, les créateurs ont pu laisser libre court à leur imagination et les producteurs ont été plus enclins à en financer les résultats. Parmi mes perles du PSN, on trouve Flower. Flower est une expérience zen et tranquille. Jouer à ce jeu calme et apaise. Rien que ça, c'est beau. C’est une expérience à part mais qui reste un jeu En plus, il est beau et les musiques (surtout celle du dernier stage) sont vraiment sympas. Mais d’un côté plus personnel, c’est surtout l’un des rares jeux auxquels ma fiancée a accepté de jouer et rien que pour ça, Flower aura toujours une place à part dans mon petit cœur de joueur.
Disponible aussi sur ordinateurs et XBLA, Braid est un jeu de plates-formes intelligent. Chacun des 5 mondes a son propre mécanisme de jeu dérivant de la manipulation du temps et les niveaux-énigmes sont de plus en plus retors mais quand on y arrive, c’est une véritable récompense. Jonathan Blow, son créateur, a surtout réussi à intégrer une histoire onirique, sorte de variation sur le thème de la Princesse à sauver qui me fait encore réfléchir aujourd’hui. Braid me fait penser à Mario Galaxy : du génie dans le level design et le gameplay mais chaque nouvelle idée n'est vue que peu de temps.
Echochrome est un autre jeu-concept. Le joueur dirige ici un bonhomme tout droit sorti d’une publicité pour O-Cédar. Le but est simple : dans un décor immaculé, une structure repose dans le vide avec le personnage d’un côté et un point représentant la sortie. Il « suffit » de faire atteindre la sortie au héros. Seulement, le chemin sera bien sûr semé d’embûches. Pour les contourner, il faut utiliser caractéristiques de la 2D de l'écran TV avec des niveaux en 3D. Ainsi, si on fait tourner la caméra autour du décor pour qu’un pilier cache un trou, le jeu agira comme si le trou n’existait pas. De même, si on arrive à visualiser 2 portions qui ne sont pas à la même hauteur grâce à un positionnement de la caméra dans le bon angle, elles vont se souder et créer un nouveau chemin. Moi qui adore les œuvres d'Escher, j’étais ravi. Ce principe apporte un vent de nouveauté dans les jeux de réflexion mais le mieux est encore de le voir par soi-même. Le style minimaliste permet une lisibilité optimale avec une classe sobre et la musique accompagne bien ce style. Un jeu au concept étrange mais parfait pour le PSN et essayer de sortir des sentiers battus.
Mais sur ce genre de plate-forme dématérialisée, il est aussi possible d’aller beaucoup plus loin. Noby Noby Boy est un « jeu » dans lequel on contrôle une sorte de ver de terre. Il n’y a pas vraiment de but et le gameplay à base d’étirement du ver à volonté semble créer plus de bugs que le jeu n’a de buts. Enfin, des polonais ont aussi sorti une sorte de démo interactive, Linger in Shadows. J’entends ici par « démo » une vidéo calculée en temps réel par la machine au sens de la scène des demomakers des années 90 dans laquelle ils auraient ajouté un peu d’interactivité. Ce n’est pas un jeu mais une expérience ludo-numérique en fait.
Enfin, j’ai malgré moi été happé par le « piège » des trophées de la Playstation 3, arrivés bien après les succès de la Xbox 360. J’avais entendu parler de ces derniers mais, n’ayant pas cette console, je ne leur portais pas plus d’attention que ça. Ce n’est que petit à petit que les trophées m’ont fait entrevoir toute leur portée et les possibilités de jeu qu’ils ouvrent. Mais c’est l’objet de la prochaine section.
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